Salaire net moyen d’un coursier à vélo versus un coursier à scooter à Paris
Le métier de coursier occupe une place importante dans l’écosystème logistique parisien. Entre les livraisons de repas, les colis express et les courses urgentes, les profils se diversifient, tout comme les modes de transport utilisés. En 2025, l’écart de salaire entre un coursier à vélo et un coursier à scooter à Paris est particulièrement significatif. Voici une analyse claire et détaillée de ces différences de rémunération.
1. Salaire net moyen d’un coursier à vélo à Paris
Le coursier à vélo représente la majorité des livreurs dans le centre de Paris. Grâce à sa rapidité en zone dense et à son coût d’entretien faible, il reste un profil très présent sur les plateformes. Néanmoins, son revenu net reste relativement limité.
En moyenne, un coursier à vélo gagne environ 1 760 € nets par mois, soit 12,59 € nets de l’heure. Les variations sont très faibles selon l’expérience :
- Salaire net minimum : environ 1 758 € ;
- Salaire net maximum observé : environ 1 767 €.
Cette stabilité s’explique par des tournées souvent concentrées sur de petites zones où les distances parcourues limitent le nombre total de livraisons possibles.
2. Salaire net moyen d’un coursier à scooter ou moto à Paris
Le coursier à scooter, moto ou petite voiture dispose d’un avantage majeur : la mobilité. Il peut couvrir une zone bien plus large, multiplier les trajets et accepter des courses plus éloignées. C’est cette productivité accrue qui se reflète dans son salaire.
En 2025, un coursier motorisé à Paris gagne en moyenne 3 496 € nets par mois, soit 24,97 € nets par heure. Ses revenus varient selon son organisation et son volume de travail :
- Salaire net minimum : environ 3 269 € ;
- Salaire net maximum : environ 3 615 €.
3. Pourquoi un écart de salaire aussi important ?
Plusieurs facteurs expliquent cet écart important entre les deux types de coursiers.
● Productivité et vitesse
Un scooter permet d’enchaîner plus de livraisons à l’heure, car il circule rapidement et n’est pas limité par l’effort physique.
● Zone couverte
Le vélo reste cantonné au Paris intramuros, tandis que le scooter peut couvrir la petite couronne, ce qui ouvre l’accès à des courses mieux rémunérées.
● Temps morts réduits
Avec un scooter, les trajets entre deux livraisons sont rapides, ce qui booste immédiatement le revenu horaire.
● Plateformes et priorités
Certaines plateformes favorisent les coursiers motorisés pour les courses longues, entraînant une rémunération moyenne plus élevée.
4. Frais et rentabilité : vélo vs scooter
Même si les coursiers motorisés gagnent plus, ils doivent assumer des coûts plus élevés :
- carburant,
- entretien du scooter ou de la moto,
- assurance,
- amortissement du véhicule.
Malgré ces dépenses, le salaire net reste largement supérieur à celui d’un coursier à vélo.
À l’inverse, le vélo ne demande presque aucun frais :
- entretien minimal,
- pas de carburant,
- équipement très peu coûteux.
C’est pourquoi de nombreux coursiers débutent à vélo avant de passer au scooter pour augmenter leurs revenus.
5. Qui gagne vraiment le plus en 2025 ?
À Paris, les données officielles et les tendances observées sont très claires : un coursier à scooter gagne environ le double du revenu d’un coursier à vélo.
Le vélo reste une solution économique et écologique, idéale pour débuter, mais le scooter devient incontournable pour ceux qui veulent maximiser leurs revenus tout en ayant une grande mobilité.
Conclusion
En résumé, le coursier à vélo gagne environ 1 760 € nets par mois à Paris, contre près de 3 500 € nets pour un coursier motorisé. Ce décalage reflète avant tout une différence de productivité, de rayon d’action et de vitesse de livraison. Les coursiers à scooter, malgré des frais d’entretien plus élevés, restent nettement avantagés en termes de revenus.
En 2025, pour un coursier souhaitant faire de cette activité un revenu principal, le scooter ou la moto représente le choix le plus rentable à Paris.
